Enviado: Seg Fev 20, 2006 1:19 pm
CLEMENCEAU regressa a casa
http://www.meretmarine.com/objets/400/2010.jpg
ex porte-avions Clemenceau
Michèle Alliot-Marie annonce le retour à Brest de l'ex porte-avions Clemenceau
15/02/2006
L’épopée de l’ancien porte-avions de la marine française a connu cet après-midi un tournant. Face à la crise politique née du démantèlement du navire, Jacques Chirac a ordonné le retour de la coque dans les eaux territoriales françaises. « Le Clemenceau va faire demi-tour dans les prochaines heures (et) sera stationné dans un premier temps dans le port militaire de Brest », a précisé cet après-midi Michèle Alliot-Marie. Cinquante ans après sa mise sur cale à l’arsenal de Brest, le navire retrouvera le goulet dans environ trois mois a précisé le ministre de la Défense. Dans l'attente d'une « solution définitive (…), la France se doit d'être exemplaire et d'agir dans la plus totale transparence (...) sur le sujet du démantèlement des navires, qui pose au plan mondial des questions de protection de l'environnement », souligne un communiqué de l'Elysée. Le choix de Brest est logique, dans la mesure où la base navale de Toulon devient embouteillée, du fait de l’arrivée du Mistral, qui est amarré à l’ancienne place du Clemenceau. Brest, en revanche, a connu ces dernières années une importante décrue de ses effectifs navals. Le port militaire dispose des « épis porte-avions », permettant de conserver le navire à l’abri. Les associations anti-amiante et Greenpeace parle de « grande victoire ». Dans un communiqué commun, l’organisation écologiste et la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) estiment que la marche arrière de l’Etat « est une victoire pour les travailleurs indiens et pour ceux de l'ensemble des chantiers de démolition de navires ». Pour limiter les frais de passage du Canal de Suez (1,5 million de dollars), le Q 790 et son remorqueur transiteront par le Cap de Bonne Espérance.
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ex porte-avions Clemenceau
Michèle Alliot-Marie annonce le retour à Brest de l'ex porte-avions Clemenceau
15/02/2006
L’épopée de l’ancien porte-avions de la marine française a connu cet après-midi un tournant. Face à la crise politique née du démantèlement du navire, Jacques Chirac a ordonné le retour de la coque dans les eaux territoriales françaises. « Le Clemenceau va faire demi-tour dans les prochaines heures (et) sera stationné dans un premier temps dans le port militaire de Brest », a précisé cet après-midi Michèle Alliot-Marie. Cinquante ans après sa mise sur cale à l’arsenal de Brest, le navire retrouvera le goulet dans environ trois mois a précisé le ministre de la Défense. Dans l'attente d'une « solution définitive (…), la France se doit d'être exemplaire et d'agir dans la plus totale transparence (...) sur le sujet du démantèlement des navires, qui pose au plan mondial des questions de protection de l'environnement », souligne un communiqué de l'Elysée. Le choix de Brest est logique, dans la mesure où la base navale de Toulon devient embouteillée, du fait de l’arrivée du Mistral, qui est amarré à l’ancienne place du Clemenceau. Brest, en revanche, a connu ces dernières années une importante décrue de ses effectifs navals. Le port militaire dispose des « épis porte-avions », permettant de conserver le navire à l’abri. Les associations anti-amiante et Greenpeace parle de « grande victoire ». Dans un communiqué commun, l’organisation écologiste et la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) estiment que la marche arrière de l’Etat « est une victoire pour les travailleurs indiens et pour ceux de l'ensemble des chantiers de démolition de navires ». Pour limiter les frais de passage du Canal de Suez (1,5 million de dollars), le Q 790 et son remorqueur transiteront par le Cap de Bonne Espérance.