Re: [Edit] F-X-2 agora é OFICIAL, confira a partir da Pg 310!
Enviado: Dom Out 03, 2010 3:03 pm
Présidentielle au Brésil. L'achat des Rafale suspendu à la succession de Lula
Reuters-Maintes fois annoncée, jamais concrétisée, la décision d'acheter ou non des avions de chasse Rafale pour moderniser l'armée brésilienne est désormais suspendue à la succession du président Lula, sans garantie pour le constructeur aéronautique français.
Le Rafale de Dassault Aviation, boudé à l'exportation, est en lice avec le F/A-18 Super Hornet de l'américain Boeing et le Gripen NG du suédois Saab pour fournir 36 avions de combat au géant sud-américain, un contrat évalué à plusieurs milliards de dollars.
Le président brésilien, dont la préférence pour le Rafale avait été dévoilée il y a plus d'un an lors d'un déplacement de son homologue français Nicolas Sarkozy, rendra sa décision avant la fin de son mandat (fin décembre).
«Le président désire rendre sa décision cette année», a récemment assuré le ministre de la Défense brésilien Nelson Jobim à des journalistes, ajoutant que M. Lula se pencherait sur le dossier après l'élection présidentielle où il espère voir sa dauphine, Dilma Rousseff, prendre la main.
Dans le camp français, si le président Nicolas Sarkozy criait le 23 septembre 2009 «à la victoire» sur une chaîne de télévision française, l'heure est désormais à la prudence.
«Sur le Brésil ou d'autre clients potentiels comme les Emirats Arabes Unis, nous sommes dans une prudente expectative ou dans un optimisme raisonnable», a déclaré un proche du ministre de la Défense Hervé Morin.
Ces avions de combat, conçus au milieu des années 80, ont des capacités d'export beaucoup plus limitées que celles des générations précédentes (Mirage 2000, Mirage 3), explique-t-il encore.
Par ailleurs, l'état major de l'armée brésilienne n'est pas convaincu par le chasseur-bombardier français, estimant ce dernier deux fois plus cher que son concurrent suédois. L'heure de vol serait aussi quatre fois plus élevée.
L'avenir du Rafale suspendu à cette commande
«A priori, il y a une préférence affichée pour le Rafale mais quand cela traîne, cela n'est jamais bon signe», observe Jean-Pierre Maulny, responsable des questions de défense à l'Institut des relations internationales et stratégiques
«C'est comme un appartement à la vente depuis très longtemps, cela devient suspect et au bout d'un moment, il est invendable. Dans le cas du Rafale, plus le temps passe, moins il est au top de la modernité», analyse un expert de l'industrie de défense sous couvert d'anonymat. Avec un «moteur du Rafale déjà jugé faiblard».
Au-delà du revers politique, un refus d'acheter le Rafale signifierait arrêt de la ligne de production et donc perte du savoir-faire sur les avions de chasse pour Dassault.
Jean-Pierre Maulny ajoute que les conséquences seront aussi budgétaires puisque que l'Etat français, seul client du Rafale, voulait limiter le nombre de commandes nouvelles en les compensant par les exportations, réduites à 0.
«D'une certaine manière, Dassault et l'Etat français se retrouvent pieds et poings liés. L'Etat s'est créé une hypothèque sans savoir si elle allait se réaliser», conclut-il.
Le Rafale a déjà coûté 800 millions d'euros supplémentaires à la Défense.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet ... mpaign=RSS
Reuters-Maintes fois annoncée, jamais concrétisée, la décision d'acheter ou non des avions de chasse Rafale pour moderniser l'armée brésilienne est désormais suspendue à la succession du président Lula, sans garantie pour le constructeur aéronautique français.
Le Rafale de Dassault Aviation, boudé à l'exportation, est en lice avec le F/A-18 Super Hornet de l'américain Boeing et le Gripen NG du suédois Saab pour fournir 36 avions de combat au géant sud-américain, un contrat évalué à plusieurs milliards de dollars.
Le président brésilien, dont la préférence pour le Rafale avait été dévoilée il y a plus d'un an lors d'un déplacement de son homologue français Nicolas Sarkozy, rendra sa décision avant la fin de son mandat (fin décembre).
«Le président désire rendre sa décision cette année», a récemment assuré le ministre de la Défense brésilien Nelson Jobim à des journalistes, ajoutant que M. Lula se pencherait sur le dossier après l'élection présidentielle où il espère voir sa dauphine, Dilma Rousseff, prendre la main.
Dans le camp français, si le président Nicolas Sarkozy criait le 23 septembre 2009 «à la victoire» sur une chaîne de télévision française, l'heure est désormais à la prudence.
«Sur le Brésil ou d'autre clients potentiels comme les Emirats Arabes Unis, nous sommes dans une prudente expectative ou dans un optimisme raisonnable», a déclaré un proche du ministre de la Défense Hervé Morin.
Ces avions de combat, conçus au milieu des années 80, ont des capacités d'export beaucoup plus limitées que celles des générations précédentes (Mirage 2000, Mirage 3), explique-t-il encore.
Par ailleurs, l'état major de l'armée brésilienne n'est pas convaincu par le chasseur-bombardier français, estimant ce dernier deux fois plus cher que son concurrent suédois. L'heure de vol serait aussi quatre fois plus élevée.
L'avenir du Rafale suspendu à cette commande
«A priori, il y a une préférence affichée pour le Rafale mais quand cela traîne, cela n'est jamais bon signe», observe Jean-Pierre Maulny, responsable des questions de défense à l'Institut des relations internationales et stratégiques
«C'est comme un appartement à la vente depuis très longtemps, cela devient suspect et au bout d'un moment, il est invendable. Dans le cas du Rafale, plus le temps passe, moins il est au top de la modernité», analyse un expert de l'industrie de défense sous couvert d'anonymat. Avec un «moteur du Rafale déjà jugé faiblard».
Au-delà du revers politique, un refus d'acheter le Rafale signifierait arrêt de la ligne de production et donc perte du savoir-faire sur les avions de chasse pour Dassault.
Jean-Pierre Maulny ajoute que les conséquences seront aussi budgétaires puisque que l'Etat français, seul client du Rafale, voulait limiter le nombre de commandes nouvelles en les compensant par les exportations, réduites à 0.
«D'une certaine manière, Dassault et l'Etat français se retrouvent pieds et poings liés. L'Etat s'est créé une hypothèque sans savoir si elle allait se réaliser», conclut-il.
Le Rafale a déjà coûté 800 millions d'euros supplémentaires à la Défense.
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