soultrain escreveu:Sub Volvo, então agora vão com os Suecos?
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Não era Volvo, mas VOVO.
É a idade chegando.
Moderador: Conselho de Moderação
Rebonds
Des sous-marins nucléaires pour le Brésil
Jean-Marie Collin chercheur à l’Observatoire des armements.
QUOTIDIEN : mardi 12 février 2008
Le Brésil veut devenir, avec l’aide de la France, le premier pays d’Amérique du sud à posséder une flotte de sous-marins nucléaires d’attaque (SNA). D’ici vingt ans, cinq SNA devraient être lancés. Leurs missions seront de protéger «les grandes richesses nationales de l’océan Atlantique» comme le pétrole et de prévenir «l’invasion d’un autre pays ou les actes de terrorisme». La coopération française dans ce projet militaire sera «récompensée» par de gros contrats pour les industriels français: vente d’hélicoptères par Eurocopter, de sous-marins Marlin par DCNS (1), etc. Au risque de provoquer une nouvelle prolifération nucléaire…
Depuis plusieurs mois, la rumeur courait au sujet d’un accord de coopération nucléaire entre les deux pays. Les premiers échos sont apparus dans la presse étrangère en juin 2007 : une déclaration du directeur de Thales-Brésil, Laurent Mourre, proposait à «une équipe du Brésil d’accompagner la construction de la nouvelle classe du sous-marin nucléaire français Barracuda. Le Brésil gagnerait ainsi des années d’avance en connaissances, quand il se décidera à faire un sous-marin nucléaire» ! Un appel qui se traduisit rapidement et secrètement par la signature d’une lettre d’intention qui prévoit «la transmission progressive des technologies destinées à la construction d’un sous-marin nucléaire». Le ministère français de la Défense démentit cet accord. Pourtant, tout semble bien vrai au regard des derniers événements : visite d’un SNA par le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, à Toulon le 26 janvier, puis double rencontre avec son homologue français, Hervé Morin, et Nicolas Sarkozy, le 29 janvier. Enfin, la déclaration de Nelson Jobim dans le quotidien brésilien OGlobo est très claire : le Brésil veut «dessiner une alliance stratégique avec la France pour la construction de sous-marins nucléaires d’attaque».
Cette coopération sera certainement annoncée aujourd’hui lors de la rencontre des présidents Sarkozy et Lula en Guyane française (2). La France va participer à la construction des futurs SNA brésiliens en transférant une technologie et un savoir-faire ultrasensible. Cela concerne principalement du matériel informatique conçu par Thales et des procédés techniques fondamentaux comme l’acier soudable à haute limite d’élasticité, indispensable pour un SNA. Cet acier est quatre fois plus résistant qu’un acier ordinaire et assure une «glisse» et une absence de frottement de l’eau. Cette coopération ne semble pas inclure de technologie relative au système de propulsion nucléaire. Le fonctionnement des chaufferies nucléaires nécessite en effet de l’uranium hautement enrichi dit de qualité militaire. Ainsi, qui possède un système de propulsion nucléaire possède la matière fissile pour se constituer un arsenal nucléaire. Aligner une flotte de SNA augmente les capacités militaires d’un pays. Discret, le SNA est autonome (hormis sur le plan des vivres) et en plongée permanente, à la différence des autres sous-marins classiques. Ses capacités d’actions sont impressionnantes (destruction de navires, frappes contre terre, transport de commandos, renseignements). A lui seul, il peut déterminer le sort d’un conflit (Malouines, Kosovo).
Jusqu’à maintenant, un pacte tacite entre les puissances nucléaires (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine) avait consenti à ne pas diffuser ce savoir-faire. La location d’un SNA par la Russie à l’Inde (en 2010) et désormais l’alliance stratégique, proposée par le Brésil et acceptée par la France, ouvre une première porte dans le marché export des SNA. D’ici quelque temps, l’offre et la demande pourraient bien se rencontrer, malgré le risque d’une dérive de la technologie de la propulsion nucléaire vers un programme d’arme nucléaire. Si le Traité de non-prolifération nucléaire n’interdit pas ce transfert, cette brèche pourrait avoir des conséquences dans la lutte contre la prolifération. Cela créerait une nouvelle caste au sein de ses membres : des puissances, comme le Brésil, seraient à l’extrême limite de la production de la bombe tout en produisant et en utilisant son composant principal, l’uranium enrichi ! De même, il est à craindre des dommages irréversibles pour l’environnement marin avec l’essor de marines nucléaires qui engendreraient une multiplication des accidents. Ils se comptent déjà par dizaines chaque année allant de la simple collision, à des fuites radioactives, voire à des drames comme celui du Koursk, en 2000.
D’anciennes velléités risquent de se réveiller et toute commande d’un SNA sera suivi d’une course aux armements dans cette même région De nombreuses nations (Inde, Corée du Sud, Argentine) souhaitent rentrer dans le club des marines atomiques. D’autres comme le Canada ou Taiwan s’interrogent. La menace d’une prolifération d’un nouveau genre semble s’amorcer, à moins que les grandes puissances nucléaires ne ratifient un traité d’interdiction de transfert de toutes technologies, nucléaires ou non, vers toutes les plateformes nucléaires.
(1) Nouveau nom de la Direction des constructions navales après son rapprochement avec Thales.
(2) Lire page 4.
Junker escreveu:Rebonds
Des sous-marins nucléaires pour le Brésil
Jean-Marie Collin chercheur à l’Observatoire des armements.
QUOTIDIEN : mardi 12 février 2008
Le Brésil veut devenir, avec l’aide de la France, le premier pays d’Amérique du sud à posséder une flotte de sous-marins nucléaires d’attaque (SNA). D’ici vingt ans, cinq SNA devraient être lancés. Leurs missions seront de protéger «les grandes richesses nationales de l’océan Atlantique» comme le pétrole et de prévenir «l’invasion d’un autre pays ou les actes de terrorisme». La coopération française dans ce projet militaire sera «récompensée» par de gros contrats pour les industriels français: vente d’hélicoptères par Eurocopter, de sous-marins Marlin par DCNS (1), etc. Au risque de provoquer une nouvelle prolifération nucléaire…
Depuis plusieurs mois, la rumeur courait au sujet d’un accord de coopération nucléaire entre les deux pays. Les premiers échos sont apparus dans la presse étrangère en juin 2007 : une déclaration du directeur de Thales-Brésil, Laurent Mourre, proposait à «une équipe du Brésil d’accompagner la construction de la nouvelle classe du sous-marin nucléaire français Barracuda. Le Brésil gagnerait ainsi des années d’avance en connaissances, quand il se décidera à faire un sous-marin nucléaire» ! Un appel qui se traduisit rapidement et secrètement par la signature d’une lettre d’intention qui prévoit «la transmission progressive des technologies destinées à la construction d’un sous-marin nucléaire». Le ministère français de la Défense démentit cet accord. Pourtant, tout semble bien vrai au regard des derniers événements : visite d’un SNA par le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, à Toulon le 26 janvier, puis double rencontre avec son homologue français, Hervé Morin, et Nicolas Sarkozy, le 29 janvier. Enfin, la déclaration de Nelson Jobim dans le quotidien brésilien OGlobo est très claire : le Brésil veut «dessiner une alliance stratégique avec la France pour la construction de sous-marins nucléaires d’attaque».
Cette coopération sera certainement annoncée aujourd’hui lors de la rencontre des présidents Sarkozy et Lula en Guyane française (2). La France va participer à la construction des futurs SNA brésiliens en transférant une technologie et un savoir-faire ultrasensible. Cela concerne principalement du matériel informatique conçu par Thales et des procédés techniques fondamentaux comme l’acier soudable à haute limite d’élasticité, indispensable pour un SNA. Cet acier est quatre fois plus résistant qu’un acier ordinaire et assure une «glisse» et une absence de frottement de l’eau. Cette coopération ne semble pas inclure de technologie relative au système de propulsion nucléaire. Le fonctionnement des chaufferies nucléaires nécessite en effet de l’uranium hautement enrichi dit de qualité militaire. Ainsi, qui possède un système de propulsion nucléaire possède la matière fissile pour se constituer un arsenal nucléaire. Aligner une flotte de SNA augmente les capacités militaires d’un pays. Discret, le SNA est autonome (hormis sur le plan des vivres) et en plongée permanente, à la différence des autres sous-marins classiques. Ses capacités d’actions sont impressionnantes (destruction de navires, frappes contre terre, transport de commandos, renseignements). A lui seul, il peut déterminer le sort d’un conflit (Malouines, Kosovo).
Jusqu’à maintenant, un pacte tacite entre les puissances nucléaires (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine) avait consenti à ne pas diffuser ce savoir-faire. La location d’un SNA par la Russie à l’Inde (en 2010) et désormais l’alliance stratégique, proposée par le Brésil et acceptée par la France, ouvre une première porte dans le marché export des SNA. D’ici quelque temps, l’offre et la demande pourraient bien se rencontrer, malgré le risque d’une dérive de la technologie de la propulsion nucléaire vers un programme d’arme nucléaire. Si le Traité de non-prolifération nucléaire n’interdit pas ce transfert, cette brèche pourrait avoir des conséquences dans la lutte contre la prolifération. Cela créerait une nouvelle caste au sein de ses membres : des puissances, comme le Brésil, seraient à l’extrême limite de la production de la bombe tout en produisant et en utilisant son composant principal, l’uranium enrichi ! De même, il est à craindre des dommages irréversibles pour l’environnement marin avec l’essor de marines nucléaires qui engendreraient une multiplication des accidents. Ils se comptent déjà par dizaines chaque année allant de la simple collision, à des fuites radioactives, voire à des drames comme celui du Koursk, en 2000.
D’anciennes velléités risquent de se réveiller et toute commande d’un SNA sera suivi d’une course aux armements dans cette même région De nombreuses nations (Inde, Corée du Sud, Argentine) souhaitent rentrer dans le club des marines atomiques. D’autres comme le Canada ou Taiwan s’interrogent. La menace d’une prolifération d’un nouveau genre semble s’amorcer, à moins que les grandes puissances nucléaires ne ratifient un traité d’interdiction de transfert de toutes technologies, nucléaires ou non, vers toutes les plateformes nucléaires.
(1) Nouveau nom de la Direction des constructions navales après son rapprochement avec Thales.
(2) Lire page 4.
http://www.liberation.fr/rebonds/309471.FR.php
faterra escreveu:Esta história de construção de submarinos nucleares de ataque está se alastrando pela imprensa européia. Talvez seja intencional, mobilizando os tubarões da OTAN contra o projeto franco-brasileiro.
Desculpem minha total ignorância neste assunto mas, conforme difundido por aqui, a configuração deste submarino brasileiro é para defesa e com munição convencional.
Existe alguma diferença entre estas configurações - ataque / defesa?
soultrain escreveu:Boas,
Ok aceito que a diferença de valores seja o pacote total, segundo o que a MB quer, ou seja fabricação local. Tem toda a lógica que assim seja.
Deixo-vos um texto que ainda não li aqui retirado da alide:
Por: José Luiz Feio Obino Vice-Almirante (Ref)
Ex-Comandante da Força de Submarinos
Nos dias de hoje o melhor projeto comercial, testado, de submarino convencional, no mercado, é o do submarino francês "Scorpene". Trata- se de um projeto modular, altamente avançado e flexível que pode ser construído no Brasil e empregado em águas costeiras e áreas oceânicas. A NUCLEP, Indústria de Equipamentos Nucleares, que detém, no país, a tecnologia de construção de estruturas circulares, com alto nível de precisão, está preparada para construir as seções do casco resistente do mencionado submarino francês e o AMRJ, Arsenal de Marinha do Rio de Janeiro, capacitado para a montagem e união das seções de casco do submarino.
O projeto francês é o que mais se aproxima das características do projeto SMB 10, da Marinha, e agrega, em seu desenho e em seus equipamentos, o que existe de mais avançado e moderno em tecnologia de projeto e de construção de submarinos nucleares franceses, o que não pode ser dito pelo seu concorrente alemão que, apesar, de sua alta tecnologia, nunca projetou ou construiu sub-marinos nucleares. Ademais, seus submarinos foram projetados para águas costeiras e mares fecha-dos. Não podemos esquecer, que o projeto dos submarinos da classe "Tupi" sendo substituídos, no presente, pelos submarinos IKL 212, com cerca de 1500 tons.
A Marinha do Brasil, e porque não dizer o País, busca o domínio da tecnologia de projeto,de construção e de manutenção de submarinos
avançados, o que, de certa forma, só poderá ser alcan-çado com os franceses, americanos, russos, ingleses e chineses. O concorrente alemão, por mais que disponha de alta tecnologia de projeto, construção e manutenção de submarinos, quer para uso pró-prio, quer
para exportação, carece do principal, que é ter capacitação em submarinos de propulsão nuclear. Seus projetos atuais, o IKL 212,
exclusivo para a sua Marinha e Marinha Italiana, e o IKL 214, para exportação, são bastante diferentes e seus projetos de concepção foram desenvolvidos em torno da propulsão convencional independente do ar ( AIP ), adequada ao emprego dos submari-nos próximo de suas bases, como é o caso deles, dos italianos, turcos, gregos, sul coreanos e outros, diferentemente do nosso, que requer submarinos para emprego ao longo de uma costa de 4000 km e áreas oceânicas adjacentes.
Quando falamos sobre os projetos "Scorpene" e IKL 214, não podemos esquecer do projeto comercial "Amur", russo, conhecido em 2004, quando da visita de oficiais brasileiros à Rússia. Apenas o primeiro e o último são operacionais. Para o Brasil a melhor opção
seria o projeto francês, ainda que a Marinha tenha uma parceria, de cerca de 30 anos, com os alemães. Mas será que essa parceria foi boa?
Em alguns pontos acredito que sim, mas em outros não. Senão vejamos:
-permitiu começar a construção (montagem de "kit") de submarinos no País, segundo um projeto importado, que os alemães não acreditavam ser possível sem a sua ajuda;
-possibilitou a nacionalização da mão de obra na construção de submarinos, que não poderá ser perdida, sob pena de comprometer todo o esforço brasileiro na consecução de seu projeto maior, o projeto e construção de seu submarino de propulsão nuclear.
Consta que já nos falta, hoje, as mesmas condições de construção dos "Tupi/Tikuna", por força da evasão de recursos humanos especializados, decorrente do esgarçamento do programa de construção de submarinos ( adiamento do início da construção do "Tikuna"; falta de dinheiro orçamentário para a sua construção, que levou 11 anos; cancelamento da construção do irmão "Tapuia"; e falta de perspectiva de novas construções); e faltou capacidade de nacionalização de peças para motores, equipamentos e sistemas, prejudicando seriamente a manutenção dos submarinos. Em 28 anos, nacionalizamos, apenas, as baterias, ficando a Marinha refém da importação, da quase totalidade da logística dos demais sobressalentes, materiais e equipamentos, cujos preços são cada vez mais proibitivos sem qualquer explicação para os aumentos abusivos.
Acreditamos que com o projeto francês teremos a oportunidade de recuperar os anos perdidos no campo da logística, ainda mais se
considerarmos que o sucesso de vendas do projeto comercial alemão do submarino IKL 209(Submarinos da classe "Tupi") hoje se debate com o custo elevado de sua manutenção, que depende de longos prazos de entrega de peças de fabricação descontinuada, da disponibilidade, para pronta entrega, de materiais e equipamentos, e dos preços abusivos de fornecimento. Tal situação leva a uma baixa disponibilidade operacional desses submarinos no mundo. Por serem, também, submarinos costeiros, o seu
emprego, em áreas oceânicas ou muito afastado de suas bases, sacrifica o material, em especial, os seus grupos motores-geradores, diante do longo trânsito para as áreas de exercício ou de patrulha. Isto não ocorre no cenário europeu ou semelhante, para o qual foram projetados, por serem as suas áreas de operações muito próximas de suas bases de apoio.
O Chile, um país com grande influência militar germânica, tomou uma decisão drástica e corajosa ao sair da linha alemã para a linha
francesa de submarinos oceânicos da classe "Scorpene", sem o módulo de casco de AIP. A opção chilena, pelo projeto francês, foi
devida ao baixíssimo nível de ruído irradiado (plataforma muito silenciosa), ao maior transporte de armamento, a maior facilidade e
rapidez de recarregamento dos tubos de torpedo e mísseis, e a maior profundidade de operação do submarino.
Ainda que o problema brasileiro seja ligeiramente diferente do chileno, porque o Chile não tem a construção de submarinos, em seu
território, como uma premissa básica, o Brasil tem como objetivo estratégico o domínio completo da tecnologia de projeto e de
construção de submarinos e a manutenção dos mesmos. Não será com a transferência de tecnologia alemã que chegaremos ao nosso objetivo maior. Urge que a Marinha, e porque não dizer o Governo, se decida por uma proposta que atenda o médio e longo prazos, isto é, a construção de submarinos convencionais que visualize o futuro que é o projeto e a construção do submarino de propulsão nuclear. Hoje as parcerias para vencer tal desafio seriam com os chineses, ou russos, ou franceses, já que os americanos e seu aliado inglês, se opõem a tal conquista brasileira.
A decisão que a Marinha espera do Governo, para a construção de submarinos, significará uma decisão para os próximos 30 anos. Resta
saber se desejamos ficar refém de algum país. Os primeiros 30 anos estão se acabando, sem que tenha havido ganhos positivos, "significativos", para a Marinha e para o Brasil.
As "Orientações da Marinha" para a HDW e a ARMARIS, em princípios de 2005, para a apresentação de propostas, para construção, manutenção e fornecimento de equipamentos / torpedos de submarinos, mostram claramente que a montagem de submarinos da classe "Tupi", no AMRJ, não foi suficiente para dominarmos a tecnologia de projeto de submarinos, bem como a construção de certos módulos de casco, como os de proa e de popa. As "orientações" demandavam propostas das empresas, de transferência de tecnologia de projeto e de construção para o CPN, Centro de Projeto de Navios, e o AMRJ, respectivamente; de homologação do AMRJ como construtor do submarino, a ser adquirido; e de fornecimento de equipamentos para o estaleiro construtor do novo submarino, já que um novo projeto exige, dispositivos, ferramentas especiais específicas, não havendo como aproveitar às do projeto da classe "Tupi/Tikuna", mesmo que, para um novo projeto alemão. O ferramental de uso geral, no entanto, poderá ser empregado na construção de qualquer projeto a ser escolhido.
O projeto "Scorpene" é, em outras palavras, um modelo convencional reduzido do novo projeto francês do submarino nuclear "Barracuda". O "Scorpene" traz em seu bojo, muito do desenho de casco do submarino estratégico"Le Trionfant"; inúmeros equipamentos de controle de plataforma, empregados nos submarinos de propulsão nuclear; e sensores no estado atual da arte, integrados ao sistema de combate de última geração, SUBTICS, compatível com o emprego dos torpedos IF 21, "Black Shark", franco-italiano, Mk 48, americano, e SUT, alemão, e com os mísseis submarino-superfície "Exocet", SSM 39.
Fonte: PUBLICADO NA REVISTA DO CLUBE NAVAL
cicloneprojekt escreveu:Junker escreveu:Rebonds
Des sous-marins nucléaires pour le Brésil
Jean-Marie Collin chercheur à l’Observatoire des armements.
QUOTIDIEN : mardi 12 février 2008
Le Brésil veut devenir, avec l’aide de la France, le premier pays d’Amérique du sud à posséder une flotte de sous-marins nucléaires d’attaque (SNA). D’ici vingt ans, cinq SNA devraient être lancés. Leurs missions seront de protéger «les grandes richesses nationales de l’océan Atlantique» comme le pétrole et de prévenir «l’invasion d’un autre pays ou les actes de terrorisme». La coopération française dans ce projet militaire sera «récompensée» par de gros contrats pour les industriels français: vente d’hélicoptères par Eurocopter, de sous-marins Marlin par DCNS (1), etc. Au risque de provoquer une nouvelle prolifération nucléaire…
Depuis plusieurs mois, la rumeur courait au sujet d’un accord de coopération nucléaire entre les deux pays. Les premiers échos sont apparus dans la presse étrangère en juin 2007 : une déclaration du directeur de Thales-Brésil, Laurent Mourre, proposait à «une équipe du Brésil d’accompagner la construction de la nouvelle classe du sous-marin nucléaire français Barracuda. Le Brésil gagnerait ainsi des années d’avance en connaissances, quand il se décidera à faire un sous-marin nucléaire» ! Un appel qui se traduisit rapidement et secrètement par la signature d’une lettre d’intention qui prévoit «la transmission progressive des technologies destinées à la construction d’un sous-marin nucléaire». Le ministère français de la Défense démentit cet accord. Pourtant, tout semble bien vrai au regard des derniers événements : visite d’un SNA par le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, à Toulon le 26 janvier, puis double rencontre avec son homologue français, Hervé Morin, et Nicolas Sarkozy, le 29 janvier. Enfin, la déclaration de Nelson Jobim dans le quotidien brésilien OGlobo est très claire : le Brésil veut «dessiner une alliance stratégique avec la France pour la construction de sous-marins nucléaires d’attaque».
Cette coopération sera certainement annoncée aujourd’hui lors de la rencontre des présidents Sarkozy et Lula en Guyane française (2). La France va participer à la construction des futurs SNA brésiliens en transférant une technologie et un savoir-faire ultrasensible. Cela concerne principalement du matériel informatique conçu par Thales et des procédés techniques fondamentaux comme l’acier soudable à haute limite d’élasticité, indispensable pour un SNA. Cet acier est quatre fois plus résistant qu’un acier ordinaire et assure une «glisse» et une absence de frottement de l’eau. Cette coopération ne semble pas inclure de technologie relative au système de propulsion nucléaire. Le fonctionnement des chaufferies nucléaires nécessite en effet de l’uranium hautement enrichi dit de qualité militaire. Ainsi, qui possède un système de propulsion nucléaire possède la matière fissile pour se constituer un arsenal nucléaire. Aligner une flotte de SNA augmente les capacités militaires d’un pays. Discret, le SNA est autonome (hormis sur le plan des vivres) et en plongée permanente, à la différence des autres sous-marins classiques. Ses capacités d’actions sont impressionnantes (destruction de navires, frappes contre terre, transport de commandos, renseignements). A lui seul, il peut déterminer le sort d’un conflit (Malouines, Kosovo).
Jusqu’à maintenant, un pacte tacite entre les puissances nucléaires (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine) avait consenti à ne pas diffuser ce savoir-faire. La location d’un SNA par la Russie à l’Inde (en 2010) et désormais l’alliance stratégique, proposée par le Brésil et acceptée par la France, ouvre une première porte dans le marché export des SNA. D’ici quelque temps, l’offre et la demande pourraient bien se rencontrer, malgré le risque d’une dérive de la technologie de la propulsion nucléaire vers un programme d’arme nucléaire. Si le Traité de non-prolifération nucléaire n’interdit pas ce transfert, cette brèche pourrait avoir des conséquences dans la lutte contre la prolifération. Cela créerait une nouvelle caste au sein de ses membres : des puissances, comme le Brésil, seraient à l’extrême limite de la production de la bombe tout en produisant et en utilisant son composant principal, l’uranium enrichi ! De même, il est à craindre des dommages irréversibles pour l’environnement marin avec l’essor de marines nucléaires qui engendreraient une multiplication des accidents. Ils se comptent déjà par dizaines chaque année allant de la simple collision, à des fuites radioactives, voire à des drames comme celui du Koursk, en 2000.
D’anciennes velléités risquent de se réveiller et toute commande d’un SNA sera suivi d’une course aux armements dans cette même région De nombreuses nations (Inde, Corée du Sud, Argentine) souhaitent rentrer dans le club des marines atomiques. D’autres comme le Canada ou Taiwan s’interrogent. La menace d’une prolifération d’un nouveau genre semble s’amorcer, à moins que les grandes puissances nucléaires ne ratifient un traité d’interdiction de transfert de toutes technologies, nucléaires ou non, vers toutes les plateformes nucléaires.
(1) Nouveau nom de la Direction des constructions navales après son rapprochement avec Thales.
(2) Lire page 4.
http://www.liberation.fr/rebonds/309471.FR.php
Alguns fatos genéricos já estão vazando para a imprensa, primeiro lá, e depois cá.
Mas ainda é cedo para comentar alguns detalhes. A coisa será por aí sem dúvida.
LeandroGCard escreveu:Se e quando o Brasil realmente anunciar o início da construção do SNB (até hoje isto é apenas uma vontade, nenhum plano concreto com verbas definidas e cronogramas de execução foi apresentado oficialmente), deve ser esperada uma forte reação contrária de diversos países e orgãos internacionais. Se nosso país não estiver preparado para enfrentar estas pressões é muito provável que o programa acabe sendo abortado mesmo depois de todo o esforço despendido.
Leandro G. Card
Luiz Bastos escreveu:O amigo não estaria sendo muito pessimista?
E o dinheiro liberado para as obras do SNA? parece que 113 milhões já foram liberados para a MB. O casco modelo já esta sendo feito, etc . Quem paga isto?
E quanto à soberania Nacional? Nao somos Irã!
Acho que não é bem assim que a banda toca. Fui